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« le droit de dire "sale pédé" | Accueil | l'enseignement de l'histoire (le Débat 175) »

06/08/2013

Commentaires

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Raveline

Un commentaire rapide de la part d'un hérétique. Cet exposé, très complet, très érudit et très clair, me paraît illustrer le fait qu'au fond il y a un seul dogme chez les catholiques : sola ecclesia.

De ce dogme naît une obsession prescriptive - qui, malheureusement, afflige toutes les religions, y compris la mienne. Obsession qui, à mon sens, condamne toujours le message, "corrompu" par le caractère nécessairement temporel de la prescription. Cette recherche d'une temporalité atemporelle a le mérite de la cohérence (parce que si on adhère à Ecclesia semper reformanda, autant devenir protestant).

Sur les griefs, mes modestes cinq thèses :

1° - Ne pas vouloir repartir de zéro. Grief juste, s'il ne signait un attachement délirant à la Curie.
2° - "Un fidèle n’est pas prêtre au même degré qu’un prêtre est prêtre". Non, mais le shamanisme, c'est cool, hein.
3° - Reddite quae sunt Caesaris, Caesari, et quae sunt Dei, Deo.
4° - Beati pauper spiritu.
5° - Le seul bon côté du catholicisme (user de l'acutoritas pour forcer les fidèle à s'attacher à ce qui compte), c'est évidemment ce qui déplaît aux tradis.

Le plus drôle, c'est que les tradis me rappellent les pires protestants, accrochés au modeste pouvoir qu'ils peuvent saisir au conseil presbytéral (j'ai une grande tante comme ça, c'est un cauchemard...).

(Désolé pour le latin sans italique, mais le HTML est supprimé et je ne crois pas que markdown marche non plus).

Polydamas

Je ne découvre que maintenant ton intéressant papier. Qu'as tu à dire à la remarque qui se trouve dans le doc' sur Mgr Lefebvre (et je ne sais si elle est vraie) que le débat pastoral/dogmatique a été entamé dès les discussions du concile, avec les coupures de micro qui vont avec ?
En fait, il semblerait que bien des objections rapportées par la frange conservatrice dans les débats aient été purement et simplement mises à la trappe au simple prétexte, affiché et répété, que le concile n'étant que pastoral, il n'y avait pas lieu de les inclure. Bien entendu, on caressait ensuite dans le sens du poil en disant que dans le cas d'un concile dogmatique, il en aurait été tout différemment, et que les conservateurs avaient raison de faire ces remarques.
D'où l'énervement et le rappel sans cesse virulent de cette thématique par les tradis, même des décennies après, c'est qu'ils se sont visiblement sentis roulés dans la farine, et ce, depuis le début. Je ne sais qu'en penser, mais ça ne me parait pas complétement déconnant.

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