Beaucoup de catholiques traditionalistes font remonter leurs maux au concile Vatican II. On appelle ainsi une réunion d’évêques autour du pape, à des fins de gouvernement. Le « 2 » dans Vatican II indique que c’est le second concile à s’être tenu en ce lieu, précisément entre 1962 et 1965. Le nom complet de cette instance est « second concile œcuménique du Vatican », l’adjectif « œcuménique » signifiant que ce sont les évêques de toute l’église catholique qui se sont réunis, que l’événement engage donc toute l’église. Il y a eu dans le passé des conciles régionaux : c’était autre chose.
En tant qu’organe extraordinaire de gouvernement, un concile émet des textes qui peuvent s’assimiler à des lois ou des décrets. Il dit ce qu’il faut faire, il peut donc condamner. Il dit aussi ce qu’il faut croire. Il proclame donc des vérités de foi (« ou de mœurs » ajoute-t-on). Selon leur forme, les textes qui sont les véhicules de ces approbations, affirmations, condamnations, anathèmes et ainsi de suite peuvent s’appeler des canons, des déclarations, des constitutions etc. Dans le concile qui nous occupe, on dénombre donc quatre constitutions, trois déclarations et neuf décrets.
Le déroulement du Concile et le contenu d’un certain nombre de documents ayant donné lieu à des fâcheries considérables chez les catholiques traditionalistes, allant jusqu’au schisme de Mgr Lefebvre, beaucoup ont souhaité minimiser, voire réfuter, les propos émis par le Concile en tant que tel. C’est pour cette raison qu’une expression en particulier du pape Paul VI a connu un succès immérité, qui affirmait que le concile était « pastoral » et non « doctrinal ». Voyons si cela a un sens.
Il y a dans l’Eglise plusieurs niveaux de hiérarchie et d’autorité. L’obéissance n’est pas une mince affaire chez les catholiques, et l’on a donc théorisé et codifié les degrés d’obéissance et d’infaillibilité, selon le propos tenu et le personnel qui le tient. C’est une science assez subtile.
Il y a tout d’abord un principe général : c’est l’Eglise, et elle seule, en tant que « dépositaire » des vérités révélées par Jésus et enseignées par les Apôtres, qui dit ce que tout catholique doit croire, sans faire le tri. Et l’Eglise, qui n’est pas une personne, parle donc par la voix de ses hiérarques, c'est-à-dire les évêques, et du premier d’entre eux, le pape, évêque de Rome. Naturellement, il y a des vérités de la foi fondamentales dont Jésus ni les Apôtres n’ont jamais parlé. La Trinité, par exemple, n’est pas affirmée explicitement avant le quatrième siècle. C’est ainsi le rôle de l’Eglise de développer, d’expliquer, de garder intègre ce corpus de vérités révélées, appelé aussi le « dépôt de la foi ». Il y a toute une théologie derrière tout cela, qu’il serait hors sujet de développer ici, et qui fait justement l’objet d’un des documents conciliaires les plus importants, Dei Verbum.
Il faut comprendre ensuite que, chaque fois qu’un évêque parle, cela n’engage pas forcément le dépôt de la foi. L’assentiment des fidèles face à une parole d’un évêque est donc sollicité à des degrés divers selon le contexte, le locuteur et le propos tenu. Détaillons cela.
On a tout d’abord un premier degré, quand le pape ou un évêque s’exprime dans ses allocutions de tous les jours. Discours, angélus du mercredi, sermons : on attend en retour l’assentiment bienveillant des fidèles. Ceci étant dit, le degré d’autorité d’un sermon du pape n’est absolument pas du même niveau que celui du Credo. On peut donc contester, discuter, à condition d’avoir une raison sérieuse. L’objet d’un sermon du pape ou d’un évêque n’est d’ailleurs pas d’ajouter des points nouveaux au « dépôt de la foi » mais de commenter les vérités existantes, de les développer, de les expliciter. On appelle « magistère authentique » cet enseignement épiscopal de tous les jours. Lorsque le cardinal Barbarin dit aux journalistes que le « mariage pour tous » ouvre la voie à la reconnaissance par l’état des ménages à trois ou de la zoophilie ; lorsque le cardinal Vingt-Trois fait prier pour la préservation de la famille père-mère-enfants, vous restez catholique si vous pensez différemment.
Au-dessus du magistère authentique, on trouve le « magistère ordinaire », qui désigne l’enseignement du pape lorsqu’il a une volonté d’enseigner quelque chose d’important, ou l’enseignement des évêques « en communion avec le Pape », c'est-à-dire lorsqu’ils disent la même chose que le Pape. L’enseignement du magistère ordinaire relève du domaine de la foi : les fidèles sont donc tenus de croire ce qui y est dit. Il est universel, c'est-à-dire qu’il s’applique à toute l’Eglise ; et il est permanent : la vérité ne change pas ni selon le temps ni selon l’espace. S’y oppposer revient à pécher. Si j’ai bien compris le truc, des documents comme le Catéchisme de 1993 relèvent du magistère ordinaire : on ne peut pas se dire pleinement catholique si on refuse de croire ce qui se trouve dans le catéchisme.
Par exemple, on ne peut pas se dire catholique si on ne croit pas à la Trinité. Mais l’adhésion est réclamée également sur des doctrines du Catéchisme bien moins métaphysiques, par exemple sur la peine de mort (légitime en principe mais jamais nécessaire en pratique) ou sur les actes homosexuels (gravement désordonnés indépendamment de leur contexte). Les deux sujets sont en effet concernés par l’un des dix commandements ; l’interprétation authentique des commandements est l’apanage de l’Eglise : je vois mal comment on pourrait s’en affranchir et rester fidèle.
Je tiens que les encycliques relèvent généralement du magistère authentique, pour deux raisons. Elles traitent de sujets bien plus vastes que les seules foi et mœurs d’une part, et sont, d’autre part, des lettres du pape aux évêques et, depuis leur succès Jeanpauldeuzien, à tous les fidèles. Elles ne sont donc pas revêtues du sceau de tous les évêques qui me semble nécesaire pour caractériser les actes du magistère ordinaire. Mais je peux me tromper. Malgré des années de traditionalisme et d’endoctrinement catholique, ce thème reste l’un des plus méconnus et des plus mal expliqués. On ne peut d’ailleurs pas attendre de gens tentés par la désobéissance un exposé clair sur les critères d’obéissance à la hiérarchie ecclésiale.
Au-dessus du magistère ordinaire, nous avons quelque chose d’encore plus intense : le magistère extraordinaire. Ce sont les mêmes acteurs, avec un contexte différent par l’intention (la volonté de définir ou de préciser un point de la foi… ou des mœurs) et par le statut (une réunion ou une solennité ad hoc). Comme pour le magistère ordinaire, un acte du magistère extraordinaire est infaillible et posé par le pape et tous les évêques agissant en communion avec lui. Lorsque les chefs de l’Eglise se réunissent pour dire solennellement « je crois », cela veut dire que l’Eglise croit.
Il y a encore un autre degré, ou plutôt un caractère dérogatoire dans le magistère extraordinaire, qui permet au Pape *seul*, sans les évêques, de définir des points de foi ou de mœurs avec la même autorité que si tout un concile les avait définis. C’est cela qu’on appelle « infaillibilité pontificale ». Définie au concile Vatican I en 1870, elle permet au pape, tout seul, lorsqu’il y met certaines formes et parle sur certains sujets, de s’exprimer avec autant d’autorité que toute la hiérarchie ecclésiastique. Il l’a fait par exemple en 1950 pour définir le dogme de l’Assomption, qui affirme que la Vierge, à l’issue de sa vie sur terre, a été emportée aux cieux.
Les critiques les plus profondes sur l’infaillibilité pontificale soulignent généralement le caractère superflu de ce dogme. C’est également une pierre d’achoppement pour une frange libérale qui considère qu’on donne ainsi trop de pouvoir au pape seul, ce qui ne serait pas traditionnel. Deux conceptions s’affrontent, celle du pape comme primus inter pares, l’autre comme monarque.
Manifestement, un concile œcuménique relève du magistère extraordinaire. Les dogmes qu’il a entendu définir doivent donc être considérés comme des vérités de la foi, aussi sérieusement que si Jésus était revenu les révéler. Des exemples ? Lorsque le concile Vatican II définit que Marie est la « mère de l’Eglise » c’est un point qui doit être cru par tous les fidèles, défini avec toute l’autorité possible dont est capable l’Eglise. La divinité de Jésus, la Trinité ont été également promulgués par les conciles (Nicée et Constantinople en l’occurrence). Naturellement, une partie de la légitimité du magistère extraordinaire découle de l’unanimité des évêques à définir la même chose. Cela n’empêche pas les schismes. L’un des plus marquants eut lieu après le concile de Chalcédoine qui promulgua la coexistence des deux natures, humaine et divine, du Christ, en 451.
On comprend que les fidèles catholiques n’ont pas vraiment le choix quant à l’adoption des textes de Vatican II. Les plus importants, de grande qualité, n’ont d’ailleurs pas causé de heurts. Les constitutions Lumen Gentium qui précise ce qu’est l’Eglise, Dei Verbum qui examine les sources du dépôt de la foi et leur autorité,Sacrosanctum Concilium qui légifère sur la liturgie (et décrète notamment la refonte de la messe avec permission d’usage des langues locales) et Gaudium et Spes qui tente de faire ami-ami avec la modernité n’ont pas véritablement été égratignées. Certes on a trouvé Gaudium et Spes un peu bisounours, on a trouvé que le concept de « peuple de prêtres, de prophètes et de rois » de Lumen Gentium accordait au fidèle de base une dignité sacerdotale qui pouvait être mal comprise, et c’est à peu près tout. Personne, même parmi les traditionalistes les plus furieux, n’irait contester l’enseignement de Dei Verbum, à savoir que le dépôt de la foi dans l’Eglise vient de deux sources égales en dignité : l’Ecriture et la Tradition.
Les griefs des traditionalistes viennent donc d’ailleurs et portent pour l’essentiel sur des points qui ne sont pas la lettre des textes, mais des faits qui en révèleraient l’esprit. En premier lieu le déroulement du Concile. Lors des premières séances en 1962, les pères ont rejeté les « schémas » préparés par les commissions curiales. On appelait ainsi des projets de textes, que les pères auraient du discuter, amender, modifier. Au lieu de ces schémas pré-ecrits sans eux, les pères ont décidé de repartir de zéro. Ajoutons-y quelques incidents de micros coupés à des orateurs prolixes, ajoutons-y des luttes d’influence entre courants, des déclarations aux journaux et l’on conclut bien vite qu’il y avait eu un coup d’état idéologique, et que la Curie conservatrice avait subitement perdu le pouvoir face à des évêquesprogresistes qui avaient désormais le champ libre pour tout casser. (Un certain Josef Ratzinger était un de leurs membres prééminents).
Un second grief a été fait sur l’ambigüité de certains termes, ou la place accordée à tel concept par rapport à tel autre. Dire que les fidèles étaient « prêtres, prophètes et rois », n’était-ce pas leur permettre de dire la messe ? Bien entendu, ce n’était l’intention de personne. Un fidèle n’est pas prêtre au même degré qu’un prêtre est prêtre. Mais toute ambigüité ouvre la porte aux critiques et les critiques ne se sont pas privés de monter telle ou telle tournure en épingle. C’est l’affaire qu’on appelle « l’herméneutique de la continuité » et qui se résume, pour les traditionalistes, en une seule question. Puisque l’Eglise est infaillible et qu’elle a toujours enseigné la même chose, comment peut-on être sûr que le discours changeant qu’elle émet ne contredit pas ce qu’elle enseignait avant ? Et, si la cohérence est assurée, ne faut-il pas qualifier de maladroit et de superflu ce discours qui ne dit rien de neuf en somme mais trouble les fidèles ? Ou n’est-ce là que la première étape imperceptible d’un changement insidieux de doctrine, donc le signe d’une intention malfaisante, destructrice, du Concile ?
Un troisième grief a été fait sur les silences des pères conciliaires, notamment sur l’URSS, qui était le grand persécuteur du catholicisme à l’époque. On espérait une condamnation ; il n’y en a pas eu.
Un quatrième grief porte sur une déclaration en particulier, Dignitatis Humanae, traitant de la liberté religieuse. Pour l'Eglise, la liberté est la capacité de choisir le meilleur bien parmi plusieurs. "Hors de l'Eglise, point de salut" : le catholicisme étant réputé le meilleur bien de nature religieuse, il n’y avait pas lieu de réclamer politiquement qu’on pût embrasser une autre religion. Historiquement, on a rarement eu le souvenir qu’un évêque incitât la population de son diocèse à se faire protestant, par exemple. Et là, en première phrase du premier chapitre de Dignitatis Humanae : « la personne humaine a droit à la liberté religieuse ». BOUM. Les traditionalistes tenaient enfin leur preuve de la malignité du Concile.
Un cinquième grief, chronologiquement postérieur, a porté sur les modalités d’application de SacrosanctumConcilium, c'est-à-dire sur le nouveau missel utilisé dès 1969, d’une manière qui dépassait de très loin les souhaits du Concile. C’est peut-être le grief le plus solide, le plus attesté. Les pères conciliaires ne voulaient pas instaurer la messe en anorak, ni évacuer le latin, ni tourner le prêtre vers les fidèles, ni jeter les ornements dorés à la poubelle, ou du moins pas systématiquement. Ils voulaient le rendre possible, pas obligatoire. C’est pourtant ce qui fut fait avec trop d'enthousiasme pour que cela traduise une intention pure. On a fait table rase liturgique au nom du Concile, et c’est ce signe le plus visible d’une espèce de « révolution » qui va servir de comburant au feu traditionaliste et va lui permettre de se poser en contre-Eglise.
Un traditionaliste a pourtant le respect inconditionnel de l’obéissance. Il est bien difficile alors de rester cohérent quand on souhaite ne pas obéir à l’acte législatif le plus important et le plus obligatoire de l’Eglise au siècle dernier. Les traditionalistes ont donc logiquement argué que le Concile Vatican II n’obligeait pas autant qu’on le pensait. Tous les griefs que j’ai mentionnés ont ainsi été convoqués pour faire passer le Concile pour un événement certes solennel mais qui, du fait de ses nouveautés, de ses conséquences, de ses silences et de son hétérodoxie, était dans le meilleur des cas un acte du magistère authentique. Et donc, qu’on pouvait faire le tri, garder ce qui était « traditionnel » et ignorer le reste, l'existence de propositions hérétiques étant une justification suffisante pour ce faire. C'est-à-dire faire comme si Vatican II n’avait pas eu lieu, et refuser les changements apportés en son nom.
C’est là que la phrase de Paul VI, qui a qualifié un jour Vatican II de concile « pastoral » plutôt que « dogmatique » a été utilisée ad nauseam. Vatican II n’ayant pas défini de dogme ex cathedra, n’ayant pas fulminé de condamnation non plus, on en a inventé qu’il ne s’était pas reconnu ce droit, et que ses textes étaient au mieux de gentils décrets d’application parfois bien intentionnés mais pas toujours sérieux, utilisables pour guider les fidèles et sans autre ambition.
On a inventé qu’il y avait eu dans l’histoire de l’Eglise deux types de conciles œcuméniques, les « dogmatiques » qui relèvent du magistère extraordinaire et puis cette innovation de 1962, les conciles « pastoraux » dont Vatican II serait la seule occurrence connue, et qui sont une gentille kermesse solennelle des évêques du monde entier heureux de se réunir pour dire combien le catholicisme, c’est chouette.
Il n’en est rien bien sûr et si Vatican II n’a rien défini ni rien condamné, c’est que ces modes d’expression ont été jugés inappropriés par les pères pour un monde moderne qui se moque bien de ce que peut dire une Eglise autoritariste. Ce n’est pas qu’ils ne pouvaient pas, c’est que cela n’était pas opportun. Qu'on n'était plus en 1870 ni à Trente.
Quoi qu’il en soit, cette distinction artificielle, montée en épingle par les traditionalistes et dont la consistance est démentie par l’étude, ne fait certainement pas partie du magistère, elle ! L’on peut être certain que lorsqu’on vous dit « c’est un concile pastoral, pas dogmatique », cela veut tout simplement dire « je n’entends pas obéir à ce que me dit l’Eglise d’aujourd’hui ».
Un commentaire rapide de la part d'un hérétique. Cet exposé, très complet, très érudit et très clair, me paraît illustrer le fait qu'au fond il y a un seul dogme chez les catholiques : sola ecclesia.
De ce dogme naît une obsession prescriptive - qui, malheureusement, afflige toutes les religions, y compris la mienne. Obsession qui, à mon sens, condamne toujours le message, "corrompu" par le caractère nécessairement temporel de la prescription. Cette recherche d'une temporalité atemporelle a le mérite de la cohérence (parce que si on adhère à Ecclesia semper reformanda, autant devenir protestant).
Sur les griefs, mes modestes cinq thèses :
1° - Ne pas vouloir repartir de zéro. Grief juste, s'il ne signait un attachement délirant à la Curie.
2° - "Un fidèle n’est pas prêtre au même degré qu’un prêtre est prêtre". Non, mais le shamanisme, c'est cool, hein.
3° - Reddite quae sunt Caesaris, Caesari, et quae sunt Dei, Deo.
4° - Beati pauper spiritu.
5° - Le seul bon côté du catholicisme (user de l'acutoritas pour forcer les fidèle à s'attacher à ce qui compte), c'est évidemment ce qui déplaît aux tradis.
Le plus drôle, c'est que les tradis me rappellent les pires protestants, accrochés au modeste pouvoir qu'ils peuvent saisir au conseil presbytéral (j'ai une grande tante comme ça, c'est un cauchemard...).
(Désolé pour le latin sans italique, mais le HTML est supprimé et je ne crois pas que markdown marche non plus).
Rédigé par : Raveline | 06/08/2013 à 23:12
Je ne découvre que maintenant ton intéressant papier. Qu'as tu à dire à la remarque qui se trouve dans le doc' sur Mgr Lefebvre (et je ne sais si elle est vraie) que le débat pastoral/dogmatique a été entamé dès les discussions du concile, avec les coupures de micro qui vont avec ?
En fait, il semblerait que bien des objections rapportées par la frange conservatrice dans les débats aient été purement et simplement mises à la trappe au simple prétexte, affiché et répété, que le concile n'étant que pastoral, il n'y avait pas lieu de les inclure. Bien entendu, on caressait ensuite dans le sens du poil en disant que dans le cas d'un concile dogmatique, il en aurait été tout différemment, et que les conservateurs avaient raison de faire ces remarques.
D'où l'énervement et le rappel sans cesse virulent de cette thématique par les tradis, même des décennies après, c'est qu'ils se sont visiblement sentis roulés dans la farine, et ce, depuis le début. Je ne sais qu'en penser, mais ça ne me parait pas complétement déconnant.
Rédigé par : Polydamas | 27/09/2013 à 14:51